Récits des voyages de Olympiens d'AqUitAIne
Comme tous les clubs de supporters, les Olympiens vont au stade pour supporters l'Ohaime. Voilà les récits de leurs aventures:
- OM-Lille
6 h 00, départ traditionnel pour les Olympiens version Landes. Dans la bonne humeur, le temps de s'apercevoir que trois nous ont posé un lapin. 1000 balles dans le cul ça fait mal Pour être honnête, un a une excuse tout à fait valable, raison familiale.
Allez c'est pas grave, on sourit, on fait l'appel. Tiens y'a plein de filles ! Ca c'est grâce à Daniel, il recrute dans son équipe de foot féminine (ah, il les aime bien ses nines). En plus elles ont l'air en forme, elles chantent déjà.
Quinze minutes plus tard elles dormiront déjà mais bon ;)
7 h 15, on prend nos amis bordelais (et agenais), tiens encore des filles ! Sonia, la chercheuse de tee-shirts "made in Mars" est là. Avec Cyrille, le "couple" mythique des épopées européennes en reformé (quand vous voulez vous racontez OM-Bologne et OM-Parme !!! ).
Cette fois-ci on bat le record, 9 filles sur 42 participants c'est pas mal, non ?
Hugues nous avait promis le oaï complet dans le car, on se contentera de son mal de ventre Faut arrêter le Nesquick mec. En fait, faudra surtout attendre l'apéro offert vers midi. On renoue là avec la tradition des tous premiers déplacements, merci Denis d'avoir relancé la machine lors d'OM-Nantes.
Après le pastis, le whisky, les cahouettes et les chips, c'est la grande forme dans le car et on connaît un bon moment de folie en reprenant les chants lancés au micro. Quasiment tout le répertoire y passe malgré les trous de mémoire du "capo" (faudra le relayer les gars), à certains moments une grosse partie du bus est même debout (qui saute pas n'est pas Marseillais !).
On fini le trajet avec le traditionnel concours de pronos et assez tranquillement malgré les rumeurs que certains s'amusent à lancer concernant l'annulation du match pour cause de pluie, de tempête ou d'avion des Lillois en perdition.
14h30, rapide repas sous les averses (qui a dit qu'il ne pleuvait jamais à Marseille; la bonne excuse pour ne pas nous construire un toit) et direction les boutiques ou les bars c'est selon On en trouvera certains attablés avec une bouteille de whisky déjà bien entamée. Finalement le bar de Cassis est rempli à 80% d'Olympiens. Ca va finir par devenir notre QG !
18 h 00, distribution des abonnements et direction le Virage Sud. C'est assez tôt, on sera bien placé, tout prêt du noyau, là où ça bouge le plus.
20 h 00, entrée des joueurs, fumis sur toute la longueur de la tribune chez les Ultras, c'est le feu, le virage pousse un maximum, on n'y voit rien, sortez les maques à gaz ! Pour une fois les fumis ne sont pas tout en bas mais à mi-hauteur pour laisser la place à des énormes lettres ULTRAS.
En haut chez les Winners, des fumis également, beaucoup d'étendards, pas mal de drapeaux oranges et des papelitos.
Au VDP impossible de décrire puisqu'on n'y voyait pas à 1 mètre dans notre tribune ! Pour ceux qui n'ont pas TPS, ça se résume à des fumis et des étendards.
Concernant le jeu, Lille est fidèle à sa tactique: tous-derrière-et-je-contre-attaque-quand-je-peux-surtout-quand-les-autres-sont-fatigués.
Remarquez ça ne change pas beaucoup des autres équipes. Peut-on citer un club qui à fait le jeu pendant plus d'une demi-heure contre Marseille cette année ?
Du coté Marseillais, on attend toujours le traitement contre la stérilité Un 9, un 10, les deux ????
Pas de but, c'est dommage car le virage ne demandait qu'à exploser, il n'y avait qu'à entendre comment ça poussait lors des actions marseillaises surtout lors des 10 dernières minutes pour encore plus le regretter.
Côté supporters, les Lillois, qui avaient demandé 1000 places, sont finalement venus à 30-50 et encore c'était une section du Rhône.
A noter les fumis de la COSA en 2ième mi-temps et ceux des WINNERS également en seconde période sous l'air de "on vous met le feu". Et il y avait vraiment le feu vu la quantité de fumis craqués ! Impressionnant.
23 h 00, départ et retour dans le calme avec Canto comme ange gardien Pas d'événement notable durant le retour. Cette fois-ci il n'y avait pas Fabien pour marcher sur la tête de ceux qui dorment par terre (!).
Spéciale dédicace à nos 2 chauffeurs (salut Jacques Villeret), toujours aussi sympas, qui nous ont laissé mettre le feu dans le car avec le micro, qui nous ont montré la petite vieille étranglée dans le 4x4 (morts de rire en pleine nuit) et qui assurent bien sur l'autoroute en pleine tempête
Merci au Président qui nous a négocié le joli car (enfin des sièges confortables).
steph
- Guingamp-Ohaime du 29 septembre 2001:
GUINGAMP-OLYMPIQUE........1-0 (but : un trou du cul) Motivés par la récente victoire face à Nantes, quatre Olympiens d'Aquitaine partent en stage dans le bus des Ultras pour rallier le Roudourou. Nous rejoignons aussi Alban, monté depuis Béziers. Il est presque 6 heures, on est très motivés... peut-être trop. Il n'est pas onze heures du matin que notre Fabio national a déjà claqué quatre vomis. Oui, c'est bien écrit quatre ! C'est à leur réveil que les Ultras (partis de Marseille la veille au soir) assistent à ce bien triste spectacle. Même Christophe Bourguignon, voyant la poche plastique se remplir à une allure effrayante, commence à s'inquiéter. Mais notre terroriste vomitif, qui a maintenant viré au vert pâle, ne va pas s'arrêter là... La tête dans le sac (!) jusqu'à Nantes, il marche malencontreusement sur la tête de Bibe (capo du Commando) qui dort par terre ! Par chance, ce dernier ne se réveille pas, mais les autres occupants du bus n'ont pas manqué de traquer Fabien pour cette série de gags. Du grand art !
Le reste de l'équipage s'éveille peu à peu en regardant la vidéo du film "Coup de Tête" avec Patrick Dewaere ("Allez Trincan ! Allez Trincan !"). Puis il faut procéder aux tâches ménagères comme vider la bombonne (urinoir de secours)...
Après avoir ramassé les sections Vendée, le bus est maintenant plein. A bord, tout le monde s'affaire pour être "au top" le soir du match : ça boit, ça fume, ça discute et ça rigole. Il est deux heures quand le petit village des Côtes d'Armor se profile déjà à l'horizon. Le bus nous laisse près d'un bar. Là, pendant que Fabien s'attarde au baby-foot, nous partons à "Carrefour" faire un léger ravitaillement. Sur le parking, Alban alpague une mamie locale (avec le sourire rassurez-vous) et nous nous faisons passer pour des parisiens ! Ensuite, sous le chaud soleil breton (si si !!!), nous nous étalons sur l'herbe, bien tranquilles, attendant le match. Là, des minots (dont le neveu à Guivarc'h, hé hé !) viennent nous voir. "Ouah ! des Marseillais ". Sans trembler, ils nous apprennent qu'on a une équipe de merde et que l'EAG va gagner. Ah bon ? Oh ! A ton âge, on était déjà au lit ! On s'énerve et on en égorge un (non, je déconne).
L'heure est venue de rejoindre le stade, en cortège avec les Ultras. Devant l'enceinte, chacun tue le temps comme il peut : bataille de façade d'autoradio, lancer de crottes de chiens, partie de ballon, emprunté à un minot habitant l'immeuble qui jouxte le stade et d'où on peut voir le match en restant chez soi et en ne payant pas sa place !!! Une habitante dudit immeuble lance même des glaces aux supporters marseillais. C'est bon-enfant et on est loin des hordes barbares dont les médias nous font le portrait. Les autres groupes arrivent, Winners, MTP puis Fanatics, avec une majorité de J9.
Enfin, on rentre dans la Bombonnera Bretonne. Nous nous plaçons deux sièges derrière les tambours, histoire de donner de la voix au maximum. A l'entrée des joueurs, les supporters marseillais agitent drapeaux et étendards, dans une nuée de torches. La fumée très dense des pots de couleurs nous plonge en apnée. Y'a des drapeaux partout, dont les notres, la fumée colorée parcourt la tribune : c'est beau ! On est chauds, et on n'est pas venus faire de la figuration ! D'entrée, tout le monde saute, chante, et frappe des mains. On se met minables pour l'OM. Déjà, la bouche seiche et la voix cassée... Guingamp ouvre le score, mais peu importe, on y croit. Et l'OM, par Nouma, égalise d'une splendide tête : l'explosion de joie est à faire peur, mais de courte durée : hors-jeu ! Raison de plus pour surmotiver la tribune, qui ne cesse de chanter. En deuxième mi-temps, sentant les chants retomber, Bibe est pris d'un coup de folie. Armé de son mégaphone, il descend de son perchoir et se met à arpenter la tribune, fonçant littéralement sur nous, et en continuant à lancer ses chants ! Et là, c'est le début d'une ambiance absolument explosive : cela a le don de surpasser chacun. Tout le monde chante à s'arracher la voix, et surtout, ça commence à faire des pogos, mais alors de chez pogos : pendant une bonne moitié de la seconde période, on est au centre de toutes les animations, et on s'y prête volontiers ! Tout le monde court, saute sur les autres, tout en continuant à chanter les poings levés vers le ciel breton ! Il n'y a aucun moment de répit : c'est l'hystérie collective (je n'éxagère pas), on est des fous furieux. En contrebas, zone des MTP et Fanatics, c'est pareil. Quand une tribune devient incontrôlable... Quand les gens pètent les plombs... Et on rajoute une couche, on se marche dessus, on hurle, on agite les drapeaux sans relâche, on est à fond ! Mais comme toutes les bonnes (!) choses ont une fin, la défaite est de nouveau au rendez-vous. Il nous est impossible de parler : voix cassée. On est exténués, crevés. Mais la satisfaction d'avoir tout donné pour encourager le maillot blanc est là, quelque soit la minute ou le score. Rassurez-vous, les Olympiens ne sont pas passés pour des mastres !
Malgré un énième résultat négatif, les Ultras assurent une bonne ambiance dans le bus : on reboit, on entonne des chants, la plupart en italien ! Croyez-le : c'est la fête. L'ivresse, dans tous les sens du terme, nous porte au fil des kilomètres. Finalement, on s'endort après avoir regardé le "Diner de Cons". Un bon petit déplacement !Chris
- Ohaime-Nantes du 22 septembre:
Samedi 22, ce sont près de 45 Olympiens d'Aquitaine qui arrivent sur Mars après un voyage tranquille. Repas. Ballades. Bistrot. Musée de l'OM et il est temps de rentrer au stade vers 18 h 00.
C'est deux heures avant, mais si on veut avoir de bonnes places près des tambours...Le gros de la troupe se retrouve donc vers le 4/5ième rang près de la COSA. Plusieurs de nos étendards et un drapeau sont déployés. A l'entrée des joueurs, le bas du Virage Sud s'embrase: torches sur toute la longueur de la
tribune, étendards, drapeaux et lettres géantes ULTRAS accompagnées de la traditionnelle tête de mort.
En haut, chez les Winners, de nombreux étendards et des papelitos accompagnés de plusieurs torches. Au VDP (ex-virage nord), chez les Yankee, on a droit à un tifo à base de ballons bleus et blancs.
Chez les Fanatics, Dodgers et MTP on retrouve les mêmes ingrédients qu'au VS pour un bon rendu visuel. Le match commence dans une très bonne ambiance vocale et gestuelle. Les différents groupes répondent bien à leurs capos respectifs et on retrouve l'ambiance des grands soirs; ça fait plaisir. Ceci dure une grosse demi-heure puis on se contente d'une ambiance correcte sans plus (faut dire que vu la prestation des 2 équipes...). Au VDP cependant, chez les MTP, on remarque un énorme trou qui se forme: pogos de chez pogo. Ces fous remettent même au goût du jour une chenille qui s'emballe dans les travées du stade.
Après la mi-temps, les cordes vocales ont du mal à se réchauffer malgré quelques fumis de ci de là.
Il faut attendre 20 bonnes minutes avant qu'il y ait une très bonne ambiance digne de ce nom.
L'apogée arrive à 5 minutes de la fin avec le but de Bakayoko. Hystérie collective dans les tribunes ! Ca part dans tous les sens. 20 à 30 torches sont craquées en même temps chez les Ultras tandis que les Winners connaissent un énorme pogo des familles.
Au VDP c'est pas mal non plus, les MTP traversent toute la tribune torche à la main ! La folie pour le premier but de l'OM de la saison et sûrement la première victoire vu le temps qu'il reste à jouer.
Juste le temps de s'en remettre et deuxième but.
Là, ça devient indescriptible tellement ça bouge et ça crie dans les virages, certains d'entre nous se retrouvent à 15 mètres de l'endroit où ils étaient 30 secondes avant !
La fin du match n'est que pur bonheur pendant les 3 minutes d'arrêt de jeu on prolonge la folie des chants comme au bon vieux temps.
Au coup de sifflet final, clameur dans tout le stade et encore quelques torches craquées.De notre côté, l'ambiance sera assez chaude dans le bus pendant la bonne heure qu'il nous faudra pour quitter Marseille. On revisite le répertoire des chants et cette fois, le "qui saute pas ..." a bien lieu... Les yeux de tout le monde pétillent de satisfaction, notamment ceux qui viennent de connaître l'ambiance des virages pour la première fois (hein, les filles ?). Du bonheur on vous dit...
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- Ohaime-Bordeaux du 4 août:
Ce sont 35 Olympiens d'Aquitaine section Landes qui sont partis de Mont de Marsan dès 6 h du mat' pour le premier match au vel' de la saison. Premier match d'autant plus attendu que c'était "l'inauguration" des abonnements.
Les sections Gironde et Lot et Garonne (bienvenue aux nouveaux) sont prises au passage et ce sont 52 Olympiens qui arrivent à Marseille vers 14 h 00.
18 heures, Alban-l'exilé-du-sud récupère les abonnements, on prend le reste de nos Jean-Bouin et c'est partit. Installation en bas du Virage Sud et dès les premiers chants lors de l'échauffement, on sent que les virages "pulsent" à nouveau comme au bon vieux temps. Quelques frissons parcourent certains mêmes s'ils étaient déjà allés en virage, tellement ça vibre.
A noter que tous les joueurs viennent saluer ensemble le Virage Sud avant d'aller s'échauffer comme d'habitude devant le Virage Nord (le "VDP" en hommage à Dépé ex-capo des Winners et MTP).
20 h 45: "Jump" et tifos superbes: torches chez les Fanatics, voile Dodgers en haut du VDP, étendards et torches chez les MTP (après les banderoles en hommage à Patrice De Perreti), tifo à base de feuilles rouges sur fond blanc chez les Yankees ("UN TITRE"). Au Sud: pots de couleur, étendards et torches chez le CU'84 et des tonnes de papelitos comme chez les Winners.
C'est l'hystérie collective dans les virages, avant même le début du match l'équipe est poussée comme ce n'était pas arrivé depuis longtemps.
Côté jeu, le nombre d'occasions des girondins se montera à 0 (ils ont une bonne défense à 11 !). Chez les Marseillais, on retrouve un état d'esprit "à l'ancienne", comme du temps de Tapie quoi. Générosité , don de soi, solidarité et engagement sont les maîtres mots et Hemdani, Rool, Scwierczewski en sont les fers de lance. Ca fait du bien de voir ça. Par contre, concernant l'animation offensive, beaucoup de choses sont à revoir
Le match suit son cours agrémenté des chants que l'on pourra qualifier de bons à très bons. Des torches seront craquées, surtout chez les Ultras, à la fin du match, preuve que la déception du résultat n'est que relative et que la motivation affichée par les joueurs est très appréciée.
A noter, les drapeaux en constant mouvement chez les bordelais (mais c'est une habitude désormais).
Rendez-vous vers 23 h 30 pour un retour en Aquitaine, retour retardé par les embouteillages. Qu'à cela ne tienne, ce fut l'occasion de réviser le répertoire des chants (sauf le "qui saute pas, n'est pas Marseillais" car les chauffeurs n'aiment pas trop ) et d'envoyer le bonjour à quelques "charmantes dames" stationnant sur les trottoirs